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"De nous, il faut que quelque chose reste…"

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kintsugi

espoir, famille | écrit le 24 juin 2018

Chère Mamie,

Je suis désolée pour le manque de nouvelles depuis 2011. Je suis également navrée d’apprendre que toutes ces années tu as pensé que je te détestais. Ce n’était pas du tout le cas.

2011 a été une année très difficile pour moi. Après la célébration de notre mariage, j’ai sombré dans une dépression proche de la mélancolie. Par protection (et surtout par honte), je me suis coupée du monde, de tout le monde. Je suffoquais à Grenoble et je n’avais qu’une envie: mourir. Quelques mois plus tard, en décembre, je suis tombée malade: j’ai commencé à avoir de très douloureux et importants saignements entre mes règles sans que personne ne comprenne à quoi cela était dû. Dépression ? Thyroïde ? Kilos en trop ? Somatisation ? (Ce n’est qu’en février de cette année que le mystère a enfin été levé.)

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espoir, famille | écrit le 24 juin 2018

heartbreak and promises

déprime, états d'âme | écrit le 19 mai 2018

J’ai pleuré bien plus cette semaine que ce que j’ai pleuré l’année dernière. Ce n’est pas tant les épreuves qui m’enfoncent mais l’accumulation. Au bout d’un moment, cela devient tout simplement too much. Et vendredi, une mini goutte d’eau a suffit pour faire tout déborder.

J’en ai marre que l’on me dise qu’il y a de l’espoir. J’en ai marre que l’on me dise que telle personne s’en est sortie. J’en ai marre que l’on me dise que tout va bien se passer. J’en ai marre que l’on me dise de sortir, de me changer les idées et de ne pas y penser.

Parce qu’en attendant, je suis là, à devoir gérer mes émotions et mon désespoir; et toutes ces bonnes paroles ne font pas avancer le schmilblick. J’ai juste envie de crier aux gens de fermer leurs gueules mais je me tais et souris en hochant la tête.

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déprime, états d'âme | écrit le 19 mai 2018

le déni

peur, santé | écrit le 23 avril 2018

En pleine lecture d’un bouquin qui, pour une fois, n’avait rien à voir avec du développement perso ou de la santé, je suis tombée sur le témoignage d’une personne en deuil. Plus loin, un encadré en expliquait les différentes étapes psychologiques: le choc, la colère, le déni, le marchandage,  …  Je m’en suis arrêtée là, me posant la question: suis-je en plein déni ?

Plus tard le soir, alors que tout le monde dormait et que j’étais la seule à tourner en rond avec mes pensées, cette histoire de déni refit surface et me voilà, tout d’un coup, à chialer comme une gosse, tout en tentant tant bien que mal à étouffer ces sanglots incontrôlables dans mon oreiller.

« Meuf, t’es clairement en plein déni. »

Je me savais dans un état un peu bizarre, entre la semi dépression et l’acceptation; mais en vérité je suis, indubitablement, en plein déni. Parce que pendant quatre mois entre deux biopsies, je suis censée profiter de la vie et ne pas penser à tout ce bordel. Et à chaque fois que quelqu’un me dit qu’il ou elle est désolé(e), je me vois répondre de la manière la plus enjouée qui soit: « Naaaan, mais c’est pas grave, tout va bien, je ne suis pas morte !  »

Seul mon souhait le plus cher est, à quatre-vingt seize pour cent, mort.

Cette nuit, j’ai réalisé la dure réalité: je n’ai pas le choix; si j’accepte, je sais que je vais m’effondrer.


Illustration de Flavie Eidel – utilisée avec son accord.

peur, santé | écrit le 23 avril 2018

soupe butternut, curcuma & piment de cayenne

Recettes, salé | écrit le 28 mars 2018

J’ai eu une crève bien chelou qui s’est éternisée pendant deux bonnes semaines. La seule chose qui a réussi à minimiser la toux (grasse puis sèche), c’est cette soupe improvisée. L’ail et le piment de Cayenne sont deux ingrédients antitussifs très souvent recommandés dans ce cas précis. Cela ne remplace pas une consultation chez le médecin mais soulage énormément.

La courge butternut a toujours cet aspect velouté si caractéristique et cette soupe est vraiment délicieuse, que l’on soit malade ou pas.

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Recettes, salé | écrit le 28 mars 2018

ce huit février

famille, gratitude | écrit le 21 mars 2018

Le jour où tu as répondu à mon premier email, je venais d’arriver chez mon opticien à Harvard pour refaire mes lentilles. J’adore Harvard, il y a une énergie incroyable, ça bourdonne, ça frétille, c’est vivant et très positif; et comme à chaque fois que je me retrouve au coeur de ce square, je prends une photo souvenir.

Je venais de passer une demie-heure dans le métro, à lire La psycho-généalogie des lieux de vie. Un passage clé m’a fait réaliser un pan de ma vie, de nos vies, que je n’avais jamais vu sous cet angle précis.

Alors à deux mètres de chez l’opticien, j’ai pris mon iPhone en main (car la petite fille en moi devenait impatiente) et j’ai murmuré: « Papa: je te pardonne, je te pardonne, je te pardonne. »

Quand j’ai reçu ton email – à peine quelques minutes plus tard -, j’ai été submergée par une émotion vive; j’ai pris mes affaires et je suis partie, titubant, rasant les murs et les façades jusqu’au square central. Je me suis retrouvée là, pleurant toutes les larmes de mon corps, d’une joie indescriptible, d’un soulagement bouleversant, d’un émoi si fort que mon coeur en est devenu douloureux.

Aujourd’hui, en triant mes photos, j’ai réalisé que ce jour-là, c’était le 8 Février: la Saint-Jacqueline. Joli signe de la vie ✨

Post-Scriptum pour aller plus loin dans la symbolique: mathématiquement parlant, le square est un carré parfait (IIII). Dans le tarot de Marseille, le chiffre 4 est le symbole de la stabilité, de la structure et de la pensée rationnelle. La carte associée est celle de l’Empereur: la figure du père géniteur.  

famille, gratitude | écrit le 21 mars 2018

la primeur du beau temps

bonheur, pleine conscience | écrit le 19 mars 2018

Hier, nous discutions avec Cyp de l’éventualité d’une nouvelle tempête de neige. L’ironie résidant dans le fait que cela tombera juste après l’arrivée du printemps. Car comme pour beaucoup de gens, pour Cyp, le printemps est synonyme de manches courtes et de claquettes et c’est là où je ne suis pas d’accord avec cet enfant gâté provençal.

Pour moi, le printemps, ce n’est pas l’été. Le printemps est cette mi-saison entre le grand froid et le grand chaud. Raison pour laquelle, dans notre bonne vieille culture française le dicton: « en avril, ne te découvre pas d’un fil » est présent dans grand nombre de pensées dès que les beaux jours apparaissent !

Curieuse tout de même de l’étymologie du principal coupable de notre discorde, j’ai voulu vérifier ce que disait mon petit Robert chéri, meilleur compagnon de mes années CM2-6ème (!!).

Printemps: nom masculin.
Diminutif de l’ancien français: la primeur du beau temps.

Et là, après avoir eu un moment d’arrêt pour réaliser que j’avais gagné la bataille, une montée d’émotion m’a submergée: « La primeur du beau temps », oh que c’est beau ! Que c’est poétique et délicat ! Comme une fleur fragile qui vient d’éclore. Moi, qui ait toujours aimé le printemps pour tout un tas de symboles, cette nouvelle appellation me fait l’aimer encore plus.

Une preuve de plus que cette saison, c’est avant tout la renaissance du monde, la renaissance de la vie, entre grand froid et grand chaud. Une immense lueur d’espoir couplée à une certitude intangible que de meilleurs jours sont à venir.

bonheur, pleine conscience | écrit le 19 mars 2018

seven notes on life

espoir, pleine conscience | écrit le 1 mars 2018

De fil en aiguille et au gré de mes pèlerinages au sein de la magie d’internet, j’ai découvert Amy Krouse Rosenthal, une autrice américaine ayant écrit de nombreux ouvrages littéraires, notamment pour enfants. Ce qui a attiré mon attention est un talk TEDx qu’elle a donné à Waterloo en 2010, intitulé: 7 notes de la vie. Elle est décédée en Mars 2017 des suites d’un cancer des ovaires.

✨ Note to myself: à regarder à tout moment, surtout quand ça ne va pas et que j’ai l’impression d’être engloutie six pieds sous terre.

 

espoir, pleine conscience | écrit le 1 mars 2018

endo me trial fu c k ing can cer

peur, santé | écrit le 8 février 2018

Ce matin, sans nous consulter, nous avons découvert avec surprise, rigolade et émotion que nous avions tous les deux mis un t-shirt Harry Potter. Comme pour apporter un peu de magie à cette matinée qui ne serait décidément pas vraiment gaie. On s’est pris en photo pour garder en souvenir ce brin de magie et d’innocence qui sommeillait encore en nous. Je l’ai imprimée et posée sur le meuble du salon à côté de mon petit autel et puis nous sommes partis.

Tout s’est fait très vite: rendez-vous gynéco suivi du rendez-vous chez l’oncologue moins de vingt-quatre heures plus tard. Nous sommes à nouveau dans ce cabinet médical de l’hôpital Beth Israël et après que ce spécialiste ait dit plein de choses que je n’avais clairement pas envie d’entendre: il s’est excusé pour tous ces médecins qui n’avaient pas daigné écouter ma douleur et mes lamentations ces sept dernières années.

Le coté positif de tout cela, c’est qu’il y a de l’espoir dans cette marre de larmes issue du plus gros soulagement de ma vie. C’est tout ce que j’ai besoin de retenir en ce moment. L’hystérectomie est un vilain mot et je ne veux pas qu’il fasse partie de ma vie.

Cyprien, je t’aime comme jamais et merci pour tout cet amour inconditionnel dont tu m’enveloppes depuis tant d’années ♥︎

peur, santé | écrit le 8 février 2018

dans la voûte céleste

peur, santé | écrit le 7 février 2018

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peur, santé | écrit le 7 février 2018

méditer avec des cristaux

pleine conscience, sérénité | écrit le 5 février 2018

Il y a quelques mois, j’avais lu un article vantant les bienfaits de la méditation avec des cristaux, notamment avec des baguettes de sélénite. Méditer avec de la sélénite dans chaque main rééquilibrerait les chakras, améliorerait notre intuition et nous libèrerait des énergies et des pensées négatives.

J’ai essayé quelques fois et j’avoue, je n’ai rien ressenti de particulier ni de transcendant. Limite, j’étais offusquée et un peu fâchée de ne pas percevoir toutes ces sensations et bienfaits cités plus-haut.

Et puis un jour, une petite voix en moi m’a dit d’essayer avec d’autres pierres: une malachite dans la main gauche, une labradorite dans la main droite et une pointe de lapis-lazuli au niveau du troisième oeil. Au bout d’une dizaine de minutes, les trois pierres sont devenues de plus en plus chaudes et j’ai commencé à ressentir au fond de moi une vague de bien-être indescriptible jusqu’alors inexpérimentée dans ma pratique de la méditation. Je me suis sentie ancrée comme jamais et encore plus compatissante et sereine qu’à l’habitude.

Depuis cette expérience enrichissante, j’ai l’impression d’avoir gravi un échelon supplémentaire sur le grand escalier de la vie vers la réalisation de soi et l’éveil spirituel. Je n’ai toujours pas eu de résultats probants avec la sélénite: je crois que c’est parce que ce cristal et moi sommes en quelque sorte brouillés mais je sais que d’ici peu, la donne changera.

pleine conscience, sérénité | écrit le 5 février 2018

extrait choisi – Guimel, le Berger

gratitude, pleine conscience | écrit le 21 janvier 2018

La Vie nous donne exactement ce dont nous avons besoin pour accomplir ce que nous avons besoin de faire. Cela ne signifie pas qu’il ne faut rien demander au Divin, bien au contraire, mais dans une ouverture et une confiance totales quant à la forme que prendra la réponse. Car elle vient toujours, aucun appel ne reste sans réponse pour celui qui sait l’entendre.

Guimel est la clef du bonheur, de l’Eden dont chaque âme porte la nostalgie. Elle nous conduit vers ce qui nous appelle. Elle est le Berger, le Guide aimant qui accompagne nos pas. C’est la Grâce souveraine de l’Éternel, l’abondance à tous les niveaux, qui ne demande qu’à se déverser dans la coupe offerte de notre être. Mais bien souvent nous endiguons ce flot généreux sans le savoir. Tournés sur nous-même, sur nos manques et nos plaintes, nous fermons la porte à la Grâce divine. Nous ne voyons plus le miracle de la Vie.

 Marie Elia – Rencontres avec la Splendeur

gratitude, pleine conscience | écrit le 21 janvier 2018

nouvelle Lune ❍ janvier 2018

gratitude, pleine conscience | écrit le 18 janvier 2018

Janvier ayant été nommé en l’honneur du dieu romain Janus, divinité (entre autres) des commencements et des fins, il est par conséquent assez compréhensible que la nouvelle Lune de janvier soit associée à la purification et aux nouveaux commencements. Avant 2018, je n’avais jamais été sensible à cette coutume de renouveau, lié à la nouvelle année calendaire; pour moi, le meilleur moment pour faire le bilan, se remettre en question et faire peau neuve a toujours été la veille de mon anniversaire de naissance.

En ce qui me concerne, 2018 a commencé sur les chapeaux de roues: ce mois de janvier m’ayant déjà montré à plusieurs reprises à quel point la vie peut être surprenante et imprévisible. Lors des dernières semaines de 2017, j’ai souvent parlé de mue, de transformation: je sentais que quelque chose se tramait mais j’étais loin d’imaginer l’ampleur gigantesque de la chose.

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gratitude, pleine conscience | écrit le 18 janvier 2018

reset

milestones, sérénité | écrit le 4 janvier 2018

En ce 4 janvier, je suis allée me faire couper les cheveux. J’ai dit à la coiffeuse, Morgane, que je ne pouvais plus voir ma frange et que j’avais besoin d’un changement. Malgré mes soins attentifs, mes cheveux étaient vraiment abimés par les traitements médicaux subis les mois précédents et les décolorations répétées pour ma fantastique chevelure rose flamingo de l’été dernier.. En gros, elle pouvait faire ce qu’elle voulait; j’avais un petit fantasme depuis de longues années, j’avoue, mais sans jamais réussir à franchir le pas: les coupes pixie de Michelle Williams et Ginnifer Goodwin.

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milestones, sérénité | écrit le 4 janvier 2018

2017: hell of a year

gratitude, victoires | écrit le 1 janvier 2018

Décembre 2016, je suis en plein déni quant à la nouvelle année qui approche. Les jours défilent à la vitesse d’un éclair et pourtant mon moral (tout comme celui de la plupart des Américains depuis l’élection de t.) est au plus bas. Je décide que 2017 n’aura pas lieu en prévenant tout le monde autour de moi, qu’en ce qui me concerne, je serai en 1971.

Mon objectif: nourrir les douze prochains mois de vieux films (en grande partie de la Nouvelle Vague) et de musique pas plus vieille que 1971.

Voilà, en ce 28 décembre 2016, je suis prête et comme un mantra, je le répète à qui veut bien l’entendre: la morosité de 2017 n’aura pas ma peau; je swinguerai au son des Beatles et me pâmerai devant Truffaut, Goddard, Rohmer, Vadim, Lelouch et les autres. Ah, et puis je lirai un livre par mois, c’est mon unique et seule résolution, en plus de continuer à prendre soin de ma joie de vivre.

Bien évidemment, la vie en a décidé autrement..

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gratitude, victoires | écrit le 1 janvier 2018

le jour des morts

respect, rituels | écrit le 3 novembre 2017

Dans ma famille, les personnes qui m’étaient le plus chères, sont toutes mortes. Dormants dans des souvenirs surannés et revenants surtout lors d’errances nostalgiques au détour d’une photographie, d’une recette de cuisine ou d’une expression démodée.
Il y a deux ans, j’ai décidé de leur rendre un hommage annuel en même temps que les Mexicains célèbrent leurs morts, les 1er et 2nd novembre. J’aime créer un autel selon l’inspiration du moment avec des bougies, des fleurs, des offrandes et les quelques photographies de tous ces défunts qui nous ont quittés. J’allume les bougies quelques minutes précédant le coucher du soleil, comme pour Shabbat. Je prie pour qu’ils soient en paix et les remercie pour leur amour, dévotion et protection. J’écris aussi des lettres que je brûle par la suite. L’émotion est palpable et prend souvent le dessus mais c’est pour moi un bon moyen de me sentir connectée avec ces êtres que j’aime toujours et qui, pour la plupart, sont malheureusement partis trop tôt.

Cyprien ne croit pas toujours à ces pratiques peu orthodoxes mais il respecte mes/ces petites manies. Cette nouvelle tradition est quelque chose que j’avais besoin de matérialiser, au moins une fois par an et que j’aimerai, par la suite, inculquer à nos enfants et fêter de manière beaucoup plus joviale. Comme les Mexicains.

respect, rituels | écrit le 3 novembre 2017

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