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"De nous, il faut que quelque chose reste…"

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famille

kintsugi

espoir famille

24 juin 2018

Chère Mamie,

Je suis désolée pour le manque de nouvelles depuis 2011. Je suis également navrée d’apprendre que toutes ces années tu as pensé que je te détestais. Ce n’était pas du tout le cas.

2011 a été une année très difficile pour moi. Après la célébration de notre mariage, j’ai sombré dans une dépression proche de la mélancolie. Par protection (et surtout par honte), je me suis coupée du monde, de tout le monde. Je suffoquais à Grenoble et je n’avais qu’une envie: mourir. Quelques mois plus tard, en décembre, je suis tombée malade: j’ai commencé à avoir de très douloureux et importants saignements entre mes règles sans que personne ne comprenne à quoi cela était dû. Dépression ? Thyroïde ? Kilos en trop ? Somatisation ? (Ce n’est qu’en février de cette année que le mystère a enfin été levé.)

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espoir famille

ce huit février

famille gratitude

21 mars 2018

Le jour où tu as répondu à mon premier email, je venais d’arriver chez mon opticien à Harvard pour refaire mes lentilles. J’adore Harvard, il y a une énergie incroyable, ça bourdonne, ça frétille, c’est vivant et très positif; et comme à chaque fois que je me retrouve au coeur de ce square, je prends une photo souvenir.

Je venais de passer une demie-heure dans le métro, à lire La psycho-généalogie des lieux de vie. Un passage clé m’a fait réaliser un pan de ma vie, de nos vies, que je n’avais jamais vu sous cet angle précis.

Alors à deux mètres de chez l’opticien, j’ai pris mon iPhone en main (car la petite fille en moi devenait impatiente) et j’ai murmuré: « Papa: je te pardonne, je te pardonne, je te pardonne. »

Quand j’ai reçu ton email – à peine quelques minutes plus tard -, j’ai été submergée par une émotion vive; j’ai pris mes affaires et je suis partie, titubant, rasant les murs et les façades jusqu’au square central. Je me suis retrouvée là, pleurant toutes les larmes de mon corps, d’une joie indescriptible, d’un soulagement bouleversant, d’un émoi si fort que mon coeur en est devenu douloureux.

Aujourd’hui, en triant mes photos, j’ai réalisé que ce jour-là, c’était le 8 Février: la Saint-Jacqueline. Joli signe de la vie ✨

Post-Scriptum pour aller plus loin dans la symbolique: mathématiquement parlant, le square est un carré parfait (IIII). Dans le tarot de Marseille, le chiffre 4 est le symbole de la stabilité, de la structure et de la pensée rationnelle. La carte associée est celle de l’Empereur: la figure du père géniteur.  

famille gratitude

me too

famille peur

18 octobre 2017

J’ai toujours été une jolie enfant. Je revois ces inconnues qui, au détour d’une allée dans un magasin ou dans la rue, demandaient à caresser mes beaux et soyeux cheveux châtains. J’ai reçu des offres pour faire du mannequinat alors que je n’avais que 12 ans. Un peintre, alors que j’ai tout juste 7 ans propose à mon père de me tirer le portrait. Pendant longtemps, le tableau a trôné dans le salon, les visiteurs et nouveaux ami.e.s acquiesçant qu’en effet, cela aurait été dommage de ne pas dire oui, tellement je suis gracieuse et angélique.

Été 92, ma mère travaille comme une acharnée, mon demi-frère et moi passons les grandes vacances chez sa soeur ainée. Dès qu’il en a l’occasion, mon oncle « vérifie » à certains endroits bien précis que je me suis lavée correctement. J’ai 9 ans. Plus jeune, il venait dans ma chambre pour vérifier si je n’avais pas peur la nuit. Je suis sa petite préférée, il faut que ça reste notre petit secret.

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famille peur

maître-mot

famille mélancolie

27 septembre 2017

L’autre jour, je me suis mise à trier de vieux papiers et souvenirs rangés dans une malle et je suis tombée sur tout un tas de lettres de ma grand-mère. Tout est automatiquement parti dans la pile à jeter.

Nous ne nous sommes pas parlé depuis septembre 2011 et pourtant il n’y a pas une semaine à laquelle je ne pense pas à elle. Est-elle toujours en vie ? Comment va t-elle ? Souffre t-elle toujours autant des rhumatismes ? Quelle est sa situation financière ? Est-elle heureuse ?

Et puis la vie continue son cours.

Mon tri s’est poursuivi jusqu’à ce que je tombe sur une dernière lettre datant de 2004. J’ai fini par déplier délicatement les feuilles et commencé à déchiffrer son écriture si particulière.

Mes yeux tombent sur cette phrase: « Ta présence me manque. »

L’espace d’une seconde, la lecture de ces quelques mots ont eu sur moi l’effet d’une bise de sa part, sur mon front; ses deux mains enveloppant mon visage.

Un geste d’amour inconditionnel que seules les personnes âgées ont le don de pratiquer à la perfection.

L’espace d’une seconde, mon coeur a omis la cruelle vérité, celle d’une querelle familiale, une querelle d’égos mais surtout une querelle d’amours.

Deux femmes déchirées par le même homme: un fils et un père.

Soudain, j’analyse le choix de ses mots: « Ta présence me manque. » La réalité trahissant l’intention: ce n’est donc pas moi qui lui manquait mais vraisemblablement la solitude qui la rongeait.

famille mélancolie

la maison de St-Martin

famille mélancolie

27 mars 2015

Je me souviens avoir entendu une liste de projets qui sont restés sous forme de rêve embryonnaire. On aurait aménagé le grenier en appartement pour mon père et ma mère. La terrasse aurait été agrandie pour éviter de monter et descendre les escaliers à chaque fois que nous mangerions dehors. Le grand parc arborerait fleurs et massifs pour créer de petits salons végétaux où l’on se prélasserait les soirs d’été, bougies de citronnelle à l’appui et fous rires garantis, les gosses joueraient avec délectation dans la piscine. Mais rien de tout cela n’a jamais vu le jour à la maison de St-Martin. Mes parents se sont séparés, la nouvelle femme a détesté l’endroit dès son premier séjour, mon grand-père est décédé après une longue agonie qui a duré plus de dix ans et finalement les deux fils prodiges ont déménagé à des milliers de kilomètres.

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famille mélancolie

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ink promenåd est avant-tout un aide-mémoire, un carnet de voyages, de pensées, de rêves, de doutes et de joies. Chaque article est une bouteille à la mer censée alléger le trouble-fêtes qu’est mon cerveau.

Céline, 34 ans, qui se cherche encore mais qui a enfin compris que le bonheur n’est pas une quête en soi: il fait déjà partie de nous.

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