▲
  • Skip to primary navigation
  • Skip to content
  • Skip to footer
  • • bonjour •
  • catégories
    • collections
    • explorations
    • voyages
  • blogroll

ink promenådink promenåd

"De nous, il faut que quelque chose reste…"

Main navigation

  • collections
    • échecs
    • états d’âme
    • famille
    • listes
    • love
    • milestones
    • pleine conscience
    • rituels
    • souvenirs
  • explorations
    • bonheur
    • espoir
    • gratitude
    • hilarité
    • indifférence
    • mélancolie
    • nostalgie
    • peur
    • respect
  • voyages
    • usa
      • boston
      • floride
      • nouvelle-angleterre
  • blogroll

peur

le déni

peur santé

23 avril 2018

En pleine lecture d’un bouquin qui, pour une fois, n’avait rien à voir avec du développement perso ou de la santé, je suis tombée sur le témoignage d’une personne en deuil. Plus loin, un encadré en expliquait les différentes étapes psychologiques: le choc, la colère, le déni, le marchandage,  …  Je m’en suis arrêtée là, me posant la question: suis-je en plein déni ?

Plus tard le soir, alors que tout le monde dormait et que j’étais la seule à tourner en rond avec mes pensées, cette histoire de déni refit surface et me voilà, tout d’un coup, à chialer comme une gosse, tout en tentant tant bien que mal à étouffer ces sanglots incontrôlables dans mon oreiller.

« Meuf, t’es clairement en plein déni. »

Je me savais dans un état un peu bizarre, entre la semi dépression et l’acceptation; mais en vérité je suis, indubitablement, en plein déni. Parce que pendant quatre mois entre deux biopsies, je suis censée profiter de la vie et ne pas penser à tout ce bordel. Et à chaque fois que quelqu’un me dit qu’il ou elle est désolé(e), je me vois répondre de la manière la plus enjouée qui soit: « Naaaan, mais c’est pas grave, tout va bien, je ne suis pas morte !  »

Seul mon souhait le plus cher est, à quatre-vingt seize pour cent, mort.

Cette nuit, j’ai réalisé la dure réalité: je n’ai pas le choix; si j’accepte, je sais que je vais m’effondrer.


Illustration de Flavie Eidel – utilisée avec son accord.

peur santé

endo me trial fu c k ing can cer

peur santé

8 février 2018

Ce matin, sans nous consulter, nous avons découvert avec surprise, rigolade et émotion que nous avions tous les deux mis un t-shirt Harry Potter. Comme pour apporter un peu de magie à cette matinée qui ne serait décidément pas vraiment gaie. On s’est pris en photo pour garder en souvenir ce brin de magie et d’innocence qui sommeillait encore en nous. Je l’ai imprimée et posée sur le meuble du salon à côté de mon petit autel et puis nous sommes partis.

Tout s’est fait très vite: rendez-vous gynéco suivi du rendez-vous chez l’oncologue moins de vingt-quatre heures plus tard. Nous sommes à nouveau dans ce cabinet médical de l’hôpital Beth Israël et après que ce spécialiste ait dit plein de choses que je n’avais clairement pas envie d’entendre: il s’est excusé pour tous ces médecins qui n’avaient pas daigné écouter ma douleur et mes lamentations ces sept dernières années.

Le coté positif de tout cela, c’est qu’il y a de l’espoir dans cette marre de larmes issue du plus gros soulagement de ma vie. C’est tout ce que j’ai besoin de retenir en ce moment. L’hystérectomie est un vilain mot et je ne veux pas qu’il fasse partie de ma vie.

Cyprien, je t’aime comme jamais et merci pour tout cet amour inconditionnel dont tu m’enveloppes depuis tant d’années ♥︎

peur santé

dans la voûte céleste

peur santé

7 février 2018

… lire la suite

peur santé

me too

famille peur

18 octobre 2017

J’ai toujours été une jolie enfant. Je revois ces inconnues qui, au détour d’une allée dans un magasin ou dans la rue, demandaient à caresser mes beaux et soyeux cheveux châtains. J’ai reçu des offres pour faire du mannequinat alors que je n’avais que 12 ans. Un peintre, alors que j’ai tout juste 7 ans propose à mon père de me tirer le portrait. Pendant longtemps, le tableau a trôné dans le salon, les visiteurs et nouveaux ami.e.s acquiesçant qu’en effet, cela aurait été dommage de ne pas dire oui, tellement je suis gracieuse et angélique.

Été 92, ma mère travaille comme une acharnée, mon demi-frère et moi passons les grandes vacances chez sa soeur ainée. Dès qu’il en a l’occasion, mon oncle « vérifie » à certains endroits bien précis que je me suis lavée correctement. J’ai 9 ans. Plus jeune, il venait dans ma chambre pour vérifier si je n’avais pas peur la nuit. Je suis sa petite préférée, il faut que ça reste notre petit secret.

… lire la suite

famille peur

li.na.ro

gratitude peur

24 septembre 2017

Il s’apprêtait, encore une fois ce trimestre, à partir en Californie pour une conférence. La valise à la main, sur le point de passer le seuil de la porte, je lui demande pourquoi il m’aime.

« — Ma vie est plus belle avec toi. »

« — Et la mienne est plus belle avec toi. »

Je l’ai suivi du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse du couloir, des larmes coulaient sur mes joues.

Je bénis FlightRadar et Hangouts. Et Xanax qui fait la grasse matinée jusqu’à point d’heure rien que pour moi.

gratitude peur

Footer

ink promenåd est avant-tout un aide-mémoire, un carnet de voyages, de pensées, de rêves, de doutes et de joies. Chaque article est une bouteille à la mer censée alléger le trouble-fêtes qu’est mon cerveau.

Céline, 34 ans, qui se cherche encore mais qui a enfin compris que le bonheur n’est pas une quête en soi: il fait déjà partie de nous.

En savoir plus 

Le contenu de ce site (textes + photos) n’est pas libre d’accès. La reproduction est interdite. Merci bien !

© 2025 ink promenåd - par Céline Genty

inventé et fabriqué - supercalifragilisticexpialidociousment - avec amour par camille villard