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"De nous, il faut que quelque chose reste…"

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nostalgie

playground love

nostalgie souvenirs

24 juillet 2017

J’ai rêvé de mon ami d’enfance.

Au moins 15 ans que nous ne nous sommes pas parlés. Nous avons perdu contact et je crois bien que la dernière fois que je l’ai vu, c’était au lycée. Je le recherche vite fait sur Facebook. Here he is.

C’est fou comme avec un seul élément, toute une partie de votre vie peut remonter à la surface; tous ces joyeux souvenirs, insouciants et innocents.

Cette suite de petits détails m’a laissé songeuse pendant de très longues minutes.

Je me revois, ado, jouant à Uno sous le saule-pleureur du jardin de mes grands-parents, avec lui, ses frères et les miens.

Parce qu’à l’époque ma vie familiale était catastrophique, je peux dire que le seul bonheur annuel était quand je le revoyais pendant les vacances d’été. Je crois qu’aujourd’hui, c’est surtout cette émotion qui fait remonter à la surface tout le reste. J’étais cet ado terrorisée par la vie, et mal dans sa peau à qui l’on octroyait un seul moment de répit par an: revoir le temps de quelques après-midi, l’ami d’enfance dont elle était secrètement amoureuse depuis toujours et à qui elle ne raconta jamais la réalité de sa vie mais se contenta de cacher au mieux sa détresse par les rires sincères d’une euphorie languie et retrouvée.

Vingt ans plus tard, l’adulte que je suis est heureuse et épanouie. Je suis mariée à un être que j’aime à la folie et cela inconditionnellement; et pourtant, depuis deux jours, cet évènement n’arrive pas à quitter mes pensées, telle une obsession, impossible à rayer de mon esprit.

Les émois d’une adolescente, enfouis pendant de longues années avant d’être complètement oubliés sont de nouveau parmi moi en cette semaine d’été 2017.

I’m a high school lover
And you’re my favorite flavor
Love is all, all my soul

You’re my playground love

Credits illustration: Mike Mills x The Virgin Suicides

nostalgie souvenirs

la valise

nostalgie souvenirs

30 octobre 2013

Nous sommes rentrés de vacances il y a quatre semaines maintenant. Et depuis, la valise est restée dans le coin de la salle à manger. Elle est toujours là, la valise avec le linge propre, les maillots de bain, les prospectus des offices du tourisme, les grains de sable et les souvenirs. Elle gène un peu si l’on veut bouger un meuble ou passer l’aspirateur. Les chats dorment dessus à tour de rôle. Etrangement, tout cela ne me dérange pas. Pourtant, ce n’est clairement pas sa place. La valise n’a rien à faire là, sous nos yeux et ceux de King Kong (l’affiche ramenée de New York). Mais je ne sais pas, c’est un peu comme si sa présence là, quasi prête à partir, me rassurait.

En ce moment, notre vie est comme un épisode de transition dans nos chères séries adorées. Pas vraiment intéressante ni mémorable, mais en même temps, on sait que quelque chose se trame. Alors on court dans tous les sens, on projette, on dort peu, la liste des trucs en cours et à terminer s’allonge, les feuilles des arbres rougissent et finalement, chaque jour qui passe ressemble au précédent.

Bref, si là présentement, l’on me demandait quels sont les deux films que j’ai envie de revoir, je répondrai sans hésiter « Punch-Drunk Love » et « Restless ».

La valise, quant à elle, il faudra bien que je trouve le temps de la vider et de la ranger. A moins de repartir quelque part avant. Au soleil tant qu’à faire. C’est pratique, elle est déjà prête. Prête à partir.

D’ailleurs, moi aussi je suis prête. Prête à partir. Là-bas. Avec lui bien sûr.

nostalgie souvenirs

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ink promenåd est avant-tout un aide-mémoire, un carnet de voyages, de pensées, de rêves, de doutes et de joies. Chaque article est une bouteille à la mer censée alléger le trouble-fêtes qu’est mon cerveau.

Céline, 34 ans, qui se cherche encore mais qui a enfin compris que le bonheur n’est pas une quête en soi: il fait déjà partie de nous.

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