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"De nous, il faut que quelque chose reste…"

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mélancolie

maître-mot

famille mélancolie

27 septembre 2017

L’autre jour, je me suis mise à trier de vieux papiers et souvenirs rangés dans une malle et je suis tombée sur tout un tas de lettres de ma grand-mère. Tout est automatiquement parti dans la pile à jeter.

Nous ne nous sommes pas parlé depuis septembre 2011 et pourtant il n’y a pas une semaine à laquelle je ne pense pas à elle. Est-elle toujours en vie ? Comment va t-elle ? Souffre t-elle toujours autant des rhumatismes ? Quelle est sa situation financière ? Est-elle heureuse ?

Et puis la vie continue son cours.

Mon tri s’est poursuivi jusqu’à ce que je tombe sur une dernière lettre datant de 2004. J’ai fini par déplier délicatement les feuilles et commencé à déchiffrer son écriture si particulière.

Mes yeux tombent sur cette phrase: « Ta présence me manque. »

L’espace d’une seconde, la lecture de ces quelques mots ont eu sur moi l’effet d’une bise de sa part, sur mon front; ses deux mains enveloppant mon visage.

Un geste d’amour inconditionnel que seules les personnes âgées ont le don de pratiquer à la perfection.

L’espace d’une seconde, mon coeur a omis la cruelle vérité, celle d’une querelle familiale, une querelle d’égos mais surtout une querelle d’amours.

Deux femmes déchirées par le même homme: un fils et un père.

Soudain, j’analyse le choix de ses mots: « Ta présence me manque. » La réalité trahissant l’intention: ce n’est donc pas moi qui lui manquait mais vraisemblablement la solitude qui la rongeait.

famille mélancolie

la maison de St-Martin

famille mélancolie

27 mars 2015

Je me souviens avoir entendu une liste de projets qui sont restés sous forme de rêve embryonnaire. On aurait aménagé le grenier en appartement pour mon père et ma mère. La terrasse aurait été agrandie pour éviter de monter et descendre les escaliers à chaque fois que nous mangerions dehors. Le grand parc arborerait fleurs et massifs pour créer de petits salons végétaux où l’on se prélasserait les soirs d’été, bougies de citronnelle à l’appui et fous rires garantis, les gosses joueraient avec délectation dans la piscine. Mais rien de tout cela n’a jamais vu le jour à la maison de St-Martin. Mes parents se sont séparés, la nouvelle femme a détesté l’endroit dès son premier séjour, mon grand-père est décédé après une longue agonie qui a duré plus de dix ans et finalement les deux fils prodiges ont déménagé à des milliers de kilomètres.

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famille mélancolie

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ink promenåd est avant-tout un aide-mémoire, un carnet de voyages, de pensées, de rêves, de doutes et de joies. Chaque article est une bouteille à la mer censée alléger le trouble-fêtes qu’est mon cerveau.

Céline, 34 ans, qui se cherche encore mais qui a enfin compris que le bonheur n’est pas une quête en soi: il fait déjà partie de nous.

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