▲
  • Skip to primary navigation
  • Skip to content
  • Skip to footer
  • • bonjour •
  • catégories
    • collections
    • explorations
    • voyages
  • blogroll

ink promenådink promenåd

"De nous, il faut que quelque chose reste…"

Main navigation

  • collections
    • échecs
    • états d’âme
    • famille
    • listes
    • love
    • milestones
    • pleine conscience
    • rituels
    • souvenirs
  • explorations
    • bonheur
    • espoir
    • gratitude
    • hilarité
    • indifférence
    • mélancolie
    • nostalgie
    • peur
    • respect
  • voyages
    • usa
      • boston
      • floride
      • nouvelle-angleterre
  • blogroll

état des lieux photographique

espoir états d'âme

27 octobre 2017

J’ai cette relation compliquée avec le fait de maîtriser entièrement son appareil photo. J’aime, quand je découvre une fabuleuse photographie dans ma carte sd mais que je n’ai pas la moindre idée de comment j’ai réussi une telle prouesse. J’avoue, ça a ce petit côté magique, cosmique..
Par contre, lorsque je me retrouve à pester en pleine rue parce que je n’arrive pas à reproduire ce qui se trouve en face de moi, eh bien ça craint. Ou alors lorsque je découvre des photos complètement ruinées parce que je n’ai pas vérifié les réglages au préalable: j’éprouve des envies de meurtres d’une puissance inégalable.
Suite à notre sortie photo de vendredi dernier pour Fall Pumpkin Float, j’ai pris le temps de m’interroger sur mon approche photographique, faire l’inventaire de mon matériel, de mes compétences, mes lacunes et concocter une certaine conclusion réaliste sur le sujet, sur cette passion qui me fait vibrer au plus haut point.

Cette remise en question résulte également du fait que mon objectif 18-55 mm s’est cassé, d’usure. Un problème récurrent sur ce modèle. En plein deuil, j’ai réalisé que cela faisait plus de six ans que Cyprien m’a offert mon reflex. Il nous a accompagné lors de notre tour de l’Europe en train, documenté nos derniers mois en France et suivi nos premiers émois aux États-Unis, jusqu’à ce que je devienne propriétaire d’un iPhone. Dès lors, celui à qui je n’ai jamais donné de surnom, n’a bien souvent été relégué qu’aux souvenirs de vacances et autres voyages.

Je n’ai rien contre les photos prises avec l’iPhone mais depuis que j’ai recommencé à bloguer, je peux clairement voir la différence de qualité entre les deux supports. Et sans hésitation, le reflex remporte haut la main, malgré son poids. Mon avis est que les photos prises avec l’iPhone rendent bien sur instagram grâce aux écrans rétina; une fois visionnées sur un ordi, la magie disparait complètement, donnant un résultat souvent terne et insipide. Et mon but dans la vie n’est clairement pas d’entretenir une galerie instagram.

J’ai aussi réalisé qu’en six ans, je n’avais jamais pris le temps de potasser la doc venant avec mon reflex, en grande partie par flemme, parce que les pseudo-règles artistiques me gonflent, que je suis un éternel électron libre et surtout parce que je me suis crue meilleure que le reste du monde. Oui, je suis stupidement snob, conne et têtue.

Or, on peut changer et aujourd’hui, je me rends compte que mes photos pourraient être encore plus belles si je m’en donne les moyens a.k.a lire ce merveilleux mode d’emploi.

Je me suis également questionnée sur les raisons pour lesquelles je ne shootais quasiment pas en manuel: les photos à la volée, prises sur le vif. C’est mon kif.

Ce qui me fait vibrer en photo: c’est de prendre les gens sur le vif, mettre en avant cette petite lueur de vie dans leurs gestes les plus ordinaires et insignifiants. Les inconnus que je prends en photo ont tous quelque chose de beau en eux qui m’émeut profondément. Toutes ces personnes qui se sont retrouvées à leur insu dans ma carte sd sont des petits trésors que je chéris de tout mon coeur. Et bien trop souvent, un geste, une allure, une expression sont bien trop furtives pour se lancer dans des réglages manuels (hors balance des blancs, j’entends). Je me trompe peut-être mais à ce jour, c’est mon intime conviction.

Alors voilà, j’ai décidé de dépoussiérer mon Canon, remplacer mon 18-55 mm après avoir bavé sur un objectif à plus de 1000$ qui deviendra ma récompense ultime si je viens à bout du nouveau défi que je me lance (après avoir ingurgité la totalité du bouquin faisant office de mode d’emploi) : m’extirper de mon appartement, une fois par mois pendant un an, pour une sortie photo dans Boston. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il tonne ou qu’il neige. D’ici la fin Décembre 2018, il me faut 12 reportages photo.

Post-Scriptum: les photos illustrant cet article font partie des plus récents clichés réalisés dans la semaine, avec mon 50mm ƒ/1.8.

espoir états d'âme

passé
futur

Reader Interactions

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

commentaires

  1. flou says

    8 mars 2018 at 13:36

    On devrait synchroniser nos sorties photos! Depuis que j’ai quitté Milan j’en fait beaucoup moins, moi qui avait toujours mon appareil en main… Disons que c’est un des angles que j’avais choisi pour explorer ma ville, alors qu’à Lyon, pourtant hautement photogénique, ça ne me vient pas trop… et dès que je pose un pied en Italie, hop, l’envie revient! C’est un truc sur lequel il faut que je travaille un peu, même si c’est un peu « forcé » au début ^^
    Et sinon, concernant les réglages, j’ai longtemps utilisé le mode automatique exclusivement. Il y a quelques mois, je me suis forcée à lire un manuel et à ne plus shooté qu’en manuel, en guise d’exercice forcé (qui m’a fait raté bien des instants T, mais c’est le jeu!). Peu à peu je mesure à quel point il est plaisant de mieux contrôler ses photos, et je deviens plus rapide aussi. En fait, je ne sais pas trop pourquoi je bloquais là-dessus en mode « je ne suis pas photographe et je m’en fous de la technique », alors que c’est un merveilleux outils, même si l’objet de la photo aura toujours lus d’importance pour moi… (j’ai pas écris un pavé là?!)

    Répondre
    • Admin says

      27 mars 2018 at 23:24

      Mais oui, synchronisons nos sorties photos !! Demain, je fais celle pour Mars (certainement au Musée des Beaux-Arts pour l’expo de Murakami).
      Et oui, je comprends tout à fait pour ces blocages idiots qu’on se crée nous-mêmes mais c’est bien d’en prendre conscience et d’avancer 😉

      Répondre

Footer

ink promenåd est avant-tout un aide-mémoire, un carnet de voyages, de pensées, de rêves, de doutes et de joies. Chaque article est une bouteille à la mer censée alléger le trouble-fêtes qu’est mon cerveau.

Céline, 34 ans, qui se cherche encore mais qui a enfin compris que le bonheur n’est pas une quête en soi: il fait déjà partie de nous.

En savoir plus 

Le contenu de ce site (textes + photos) n’est pas libre d’accès. La reproduction est interdite. Merci bien !

© 2025 ink promenåd - par Céline Genty

inventé et fabriqué - supercalifragilisticexpialidociousment - avec amour par camille villard